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Guerres et Guerres

Guerres et Guerres

 

Tom Coelho*

 

 

“Combattre soi-même est la plus dure des gueirres,

vaincre soi-même est la plus belle des victoires.”

(Friedrich von Logau)

 

Depuis petit, je me suis habitué avec la guerre.

 

Je crois que par l’influence de mes parents – et un gamin nommé Freud a dit que les choses commencent toujours ainsi – Je me suis mis à considérer la guerre comme un acte normal, presque essentiel.

 

En premier lieu, cela a été une guerre pour sortir du ventre maternel, où j’avais de l’alimentation et de la sécurité, un jour qu’ils ont appelé d’accouchement après m’avoir donné le nom, peut-être seulement après m’avoir tapé pour mon anniversaire. Ils m’ont tiré de lá pour me montrer une lueur qui m’a rendu aveugle. Et puis aussi, j’ai reçu une tape dans mon derrière sans motif aucun. Les années suivantes, on m’a montré que rarement il est nécessaire de pleurer.

 

Après est venu une guerre particulière bien intéressante qui consistait à rester debout et à apprendre à marcher. Mon père faisait la guerre pour acheter des langes et du lait en poudre, tandis que ma mère enrayait une autre guerre qui s’étenderait durant des années: me faire manger ce que j’avais dans le plat, ce qui absorvait des choses comme du foie et des petits-pois, au lieu du chocolat et de la gelée.

 

Pendant les quatre années, j’ai été présenté à un authentique arsenal de guerre. C’était le commencement de l’année et tout le monde sautait beaucoup comme dans une fête qui s’appelait par le nom: Le Carnaval. J’ai gagné des petits-pains en plastique que je remplissais d’eau et depuis j’allais mouiller tout le monde qui traversait à passer devant. J’ai aussi gagné des armes faits de papier., il parait que cela s’appelait des confettis et serpentine. Ceux-ci étaient des guerres bien animées.

 

Ah, je me rappelle aussi des bombardiens aériens avec des pommes de terre jetées du dix-huitième étage dans un immeuble où je passais mes vacances.

 

Des années plus tard, il y’a eu les guerres que je gardais en mémoire avec affection. La guerre des coussins qui commençait dans la salle de séjour et terminait comme la guerre des oreillers dans la chambre. Cela a été une époque de dévéloppement des tactiques de guerrier. Je m’enroulais derrière le sofa et je jetais les souliers et le pantouffles par la salle et les couloirs.

 

Échanger la télévision, le videogame et les plaisanteries avec mes copains par des tâches écolières étaient une guerre véritable. La même chose pour mettre de l’ordre dans la chambre, prendre mon bain et dormir tôt.

 

Alors il y’a eu une série d’autres guerres. La guerre pour être acceptée par l’équipe de baseball du club, même étant petit. La guerre pour avoir de bonnes notes et se promouvoir à l’école. La guerre pour comprendre les transformations que les hormones provoquaient dans le corps. La guerre pour avoir du courage et inviter cette jeune fille à sortir. La guerre pour prendre l’initiative du premier baiser.

 

Mais quelques années plus tard et les guerres suivantes ont prises des connotations plus sérieuses. La guerre pour passer à l’examen d’entrée universitaire. La guerre pour obtenir un diplome. La guerre pour avoir un emploi et être employé, apprendre à accepter l’hiérarchie – parfois presque militaire. Les ordres venus de haut en bas, les combines dans les couloirs, les conspirations dans le hall du café, les pièges dans l’ascenceur. Des guerres corporatives englobés par des coronels sans registre, enrayés par des soldats lançés plusieurs fois au champs sans entraînement et provisions. La guerre contre la concurrence sans intérêt dans la diplomacie. La guerre contre l’inéfficience, sans provision de l’armistice. La guerre pour le consommateur, pour sa préférence et fidélité.

 

Et, dans cette entonation, la guerre pour rencontre une âme soeur. La guerre pour la convaincre de se marier et après se séparer. La guerre pour le maintien des enfants. La guerre pour monter une entreprise, payer les salaires, payer les impôts – et soudainement, devoir fermer l’entreprise. La guerre contre l’augmentation de la gasoline. La guerre contre les intérêts du chèque special.

 

Lisant les journaux, j’observe le dévéloppement des autres types de guerre. La guerre pour la démarquation géographique, la guerre pour le pétrole, la guerre pour l’autorité. Et, peut-être, la pire de toutes, la guerre au nom de dieu, à ce qu’on appelait de guerre-sainte, tout juste pour absorber du corps et l’âme de millions d’innocents, des jeunes où des personnes mûres, mais qui en réalité assiste aux mêmes lois de la terre, argent et pouvoir de toutes les guerres conventionnelles.

 

Aujourd’hui, déjà adulte, je me rends compte comment les guerres ont perdu de signification vraiment à mesure que nos pieds grandissent. Les guerres viennent du plaisir à l’ignorance, de la pureté à l’intolérance. Des billions de dollars, euros et des livres, sont dépensés pour tuer tant de personnes quand on pourrait à amoindrir la douleur et la souffrance, la faim et la misère, d’autres millions éparpillés de par le monde. Des billions de réais sont investis en produits qui ne sont pas désirés, en technologie qui ne seront pas utilisés, en entraînements qui ne proportionnent pas un apprentissage, en réunions qui ne gèrent pas une intégration. Tout parce que les nations traîtent les autres comme pays, isolant ceci autour de ses intérêts. Tout parce que les entreprises traîtent ses collaborateurs comme des mobiles, fertilisant le terrain pour une guerre civile pour ne pas définir ses valeurs, mission et idées d’une manière divisée.

 

Nous regardons de côté et nous voyons la guerre pour savoir qui avancera le premier le semaphore fermé, la guerre pour déterminer qui vainquera la licitation, la guerre contre le narcotraffic, la guerre pour la survie. À ce moment, nous voyons que Darwin s’est trompé que la sélection n’est pas naturelle parce que la nature le veut, mais parce que l’homme ainsi le désire.

 

Et alors, je me mets devant ma plus grande guerre personnelle. Pour comprendre le pourquoi des choses. Pour comprendre comment je me suis laissé convoquer par cette armée malsaine. Pour imaginer à quel point dans l’espace et à quel moment dans le temps, je me suis perdu de l’enfant qui vivait et aimait la guerre, comme elle devrait être.

 

02/04/2003

 

* Tom Coelho!, avec formation en Économie par la FEA/USP, Publicité par la ESPM/SP, spécialisation en Marketing par la Madia Marketing School et la Qualité de Vie dans le Travail par la USP, est consultant, professeur universitaire, écrivain et conférencier. Directeur de l’Infinity Consulting et Directeur de l’État de NJE/Ciesp. Contacts par courriel: tomcoelho@tomcoelho.com.br.

 

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Como citar e referenciar este artigo:
COELHO, Tom. Guerres et Guerres. Florianópolis: Portal Jurídico Investidura, 2008. Disponível em: https://investidura.com.br/internacional/francesfrancais/guerres-et-guerres/ Acesso em: 14 mai. 2024
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