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Commeçant par l´arrière-cour

Commeçant par l´arrière-cour

 

Tom Coelho*

 

 

“Ce n’est pas suffisant de savoir, il est nécessaire d’appliquer,

Pas seulement vouloir, il est nécessaire aussi d’agir.”

(Goethe)

 

Pauvreté, misère, exclusion économique. Chomâge, analphabetisme fonctionnel, exclusion social, violence.

 

Nous sommes des specialistes en diagnostique. Nous avons la capacité singulière d’identifier les mâles qui affligent ce pays. Les mapper, les cataloguer, Faire des statistiques et promouvoir des conférences, séminaires, symposiums, dissertations, thèses et livres.

 

Après plus de deux décades de l’ouverture politique, nous continuons les referenda de l’État. Au Gouvernement, nous disposons tous les espoirs d’une nation plus juste et plus équilibrée. L’État assume ce role stéréo d’un grand jugement e régulateur responsable par la recherche de l’équilibre.

 

Alors, nous vivons une dictomie. Pourtant, nous assumons que l’État s’est cassé, même en battant les records de fonds, bien que aussi insuffisants afin d’équilibrer les comptes publiques. Tandis que le déficit des transactions courantes n’ont pas été équationnées, pendant que nous ne reduisons pas nos dépendances du capital étranger, tant que l’inflation ne soit pas sous, contrôle, nous ne pourrons pas implanter des politiques publiques de l’environement social pour réduire les disparités et les inégalités dans la distribution du revenu.

 

Et alors nous assumons une nouvelle rhétorique: celle du Troisième Secteur. Nous devenons tous des Assistants. Du sofá de notre maison, nous assistons à la télévision de 29 polegades à la grande fête des artistes en faveur du Teleton, de l’enfant Esperance. Nous prenons le téléphone, nous composons quelques numéros, faisons une donation pécunière qui sera débitée de notre compte téléphonique, et avec cela, nous amenisons notre sentiment de culpabilité. Nous pratiquons cette purification et nous retournons à notre verre de Whisky. Nous nous sentons des citoyens dans l’exercice de la citoyenneté. Nous pratiquons notre indulgênce morale.

 

D’autres s’abritent en bureaux. Ils se réunissent en groupe et décident de constituer une entité sans fins lucratives qu’il y a une décade s’est baptisé de ONG – Organisation non-gouvernementale. La caravane de l’inspiration romantique d’une Greenpeace, ont fondé ces entités et commence une recherche incessante en défense d’un groupe où d’un intérêt spécifique.

 

Beaucoup ont un caractère relevant. D’autres, tout simplement n’ont pas de caractère. Certains ont un statut, des principes et des objectifs. D’autres expriment leur dénigration à la fin de la première action parceque cette collecte de quelques centaines de kilo d’aliments non-périssables seront suffisants pour justifier “Mea culpa” pour de longs mois.

 

Plusieurs enthousiastes assument des rôles typiques de grands martyrs. Ils sont des génies et útopiques et se croivent capables de mobiliser et de changer le monde. Ils clament contre la globalisation, contre l’imperialisme nord-américain, contre le capital spéculatif international, comme s’il était possible d’ignorer tels faits, les renient.

 

Et ils se disputent entre eux dans une rivalité prétentieuse, comme si ils manquent des misérables pour être assistés. Ils croivent absurde que le Royaume Uni appuye les Américains dans leur attaque à l’Iraque, mais ils n’arrivent pas à converger leurs intérêts si communs parcequ’ils sont très préoccupés à savoir qui recevra un hommage à l’ouverture du Prix Blá-blá-blá”.

 

Tandis que ceux-ci exercent une révolution silençieuse: ceux avec la noblesse de la vision de regarder à l’escale réduite. Les personnes qui avant de réclamer de la sâleté exposée dans les rues, de balayer les trottoirs et un milieu de fil en face de la propre résidence. Les parents qui orientent les enfants sur le danger et l’insanité des drogues avant de clamer pour les actions incisives pour une partie de la Sécurité Publique. Des professionnels qui donnent une heure par semaine de leur vie pour mettre un nez polichinelle et faire un enfant sourire avec une leucemie: qui donnent des conférences pour des jeunes dans une école publique afin de leur donner de l’espoir. Les entrepreneurs qui entraînent leurs propres employés, qui visitent les maisons et évaluent les conditions qu’ils habitent.

 

Il est clair que nous sommes devant une situation qui marge le risque de la rupture du tissu social. Il est certain que nous espérons du Gesteur Publique plus d’efficience et de transparence dans l’application de nos ressources . Il est certain que nous continuons à regarder les deux côtés de la rue pour traverser et aussi pour évaluer qui nous approche.

 

Mais nous pouvons et nous devons être en possession de notre patrimoine culturelle, semer la pratique de la solidariété, comme une activité de notre quotidien, inséré dans nos agendas, comme contenu du programme. Nous n’avons pas besoin d’attendre l’arrivée du prochain Noel pour nous préoccuper avec la question de la faim. Nous n’avons pas besoin d’attendre l’avènement de l’hiver pour nous sensibiliser avec le problème du froid. Des attitudes admirables, honnorables, sont maintenant à notre portée. Il suffit de cultiver et de disseminer certains comportements comme profession de foi.

 

Au contraire de ce qui se transmet, nous ne vivons pas dans un monde de rareté, mais d’abondance. Ce qui existe est suffisant pour nous tous et le gain d’une personne n’a pas besoin d’être la perte de l’autre. Pour ce faire, le surplus est débarassé. Donnez ce qui n’a plus d’utilité – des vêtements – des souliers – des livres et des jouets. Et donnez votre temps, tout juste une fraction en faveur de la communauté, à l’usage d’une meilleure attribution dans son travail. Lisez à un vieux, jouer avec un enfant, parler à un infirme. Peignez le mur de l’école, réparer une unité sanitaire. Et surtout, transmettez votre connaissance.

 

Et vous n’avez pas besoin d’aller loin. Commencez par votre quartier, par votre rue, par votre condominium. Où même par l’arrière-cour. Commençer déjà est la moitié de toute l’action. Diffuser la pratique pourra être l’autre moitié.

 

05/02/2003

 

* Tom Coelho!, avec formation en Économie par la FEA/USP, Publicité par la ESPM/SP, spécialisation en Marketing par la Madia Marketing School et la Qualité de Vie dans le Travail par la USP, est consultant, professeur universitaire, écrivain et conférencier. Directeur de l’Infinity Consulting et Directeur de l’État de NJE/Ciesp. Contacts par courriel: tomcoelho@tomcoelho.com.br.

 

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Como citar e referenciar este artigo:
COELHO, Tom. Commeçant par l´arrière-cour. Florianópolis: Portal Jurídico Investidura, 2008. Disponível em: https://investidura.com.br/internacional/francesfrancais/commecant-par-laarriere-cour/ Acesso em: 19 abr. 2024